La Classe T et Valérie Damidot

Les puces de Saint-Ouen en Classe T avec Valérie Damidot

Quoi de plus agréable que d’aller chiner quelques meubles aux Puces de Saint-Ouen puis de leur donner un coup de neuf ? Valérie Damidot s’est prêtée au jeu et nous embarque en Classe T pour profiter de son coffre géant afin d'y charger quelques jolis meubles dénichés en ce lieu très prisé des touristes et des amateurs de brocante. Une virée "déco" pas comme les autres !

À la découverte des Puces de Saint-Ouen

Valérie explique qu’à la création du marché aux Puces, à la fin de XIXe siècle, les vendeurs n’hésitaient pas à proposer à la vente les meubles et articles les plus divers. En plus ou moins bon état. Les matelas, par exemple, pouvaient parfois être remplis de puces… d’où ce nom.

« Si les prix ont beaucoup augmenté, tu peux encore trouver des objets ou meubles impossibles à dénicher ailleurs. Après, il faut négocier ! » alerte-t-elle. C’est aussi aux Puces que naissent les tendances. « Si les marchands mettent en avant, par exemple, les meubles des années 80, c’est qu’il y a une demande et tu peux être sûr que les magasins de meubles les inscriront dans leur prochain catalogue ! ».

“ Moi j’aime bien les voitures où tu peux mettre des trucs dedans ; j’aime bien quand tu as de la place ! ”

Une passion qui vient de loin

s’acheter des meubles neufs, quand il n’y avait pas encore de grandes chaînes d’ameublement » se rappelle Valérie. Ses parents et grands-parents étaient donc des chineurs, « Mon père, très tôt, m’a appris à poncer, rafistoler et repeindre les jolis meubles dénichés dans les brocantes ».

Valérie a débuté comme journaliste spécialisée dans les documentaires et les people, avant d’animer son émission de déco sur une célèbre chaîne pendant 10 ans. « On s’est retrouvé à faire des émissions avec des gens qui avaient acheté une maison, en pensant la retaper seuls. Et on refaisait toute la maison de A à Z. Je suis restée en contact avec de nombreuses familles et aimé ce lien avec les gens ! » résume-t-elle. L’animatrice a ensuite participé à des émissions sur le thème de la danse, de la chanson, des vacances, des fêtes de Noël et des séries télé.

Elle a également monté une chaîne YouTube. L’actualité de Valérie Damidot tourne aujourd’hui autour de son magazine de décoration - « avec des astuces pour décorer avec des trucs sympas mais pas trop chers ! » - et de son « one woman show » créé il y a un an, où elle met en scène sa vie aux multiples facettes.

Périple en Classe T dans Paris

Au volant de son ludospace premium dans Paris, Valérie a bien sûr été abordée par de nombreux fans. Certains demandant un autographe, d’autres prenant plaisir à scander son nom, associé au mot « maroufler» qu’elle a su rendre célèbre dans ses émissions. « Les gens sont plutôt rigolos, bienveillants ; ça arrive rarement que je passe ‘incognito’. Et en plus j’ai une voix hyper reconnaissable », s’amuse-t-elle.

De Saint-Ouen, cap vers un atelier à l’autre bout de Paris pour y poncer et décorer les meubles trouvés le matin. Valérie a ensuite embarqué tout son monde pour les déposer chez Emmaüs à deux pas d’un centre culturel et associatif, dans le XIXe arrondissement. Une preuve de générosité qui n’est pas feinte.

Il y a dix ans, Valérie a créé, avec de nombreuses autres célébrités, l’association « cékedubonheur ». Son but est de réaménager et redécorer les hôpitaux et de proposer des animations aux enfants. Au Kremlin-Bicêtre par exemple, les pavillons des enfants et celui des parents ont totalement été réagencés et décorés. « Pendant le COVID, ça a été dur de continuer à tisser des liens avec les enfants », se souvient-elle avec émotion. « On y allait en petit nombre et on déposait les cadeaux, qui étaient ensuite distribués par les infirmières, pour ne pas gêner les équipes ».

L’association travaille avec plus de cent hôpitaux à travers la France. « À chaque rénovation avec nos artisans, je suis présente du début à la fin. J’aime bien tout gérer ; je suis un peu le chef de chantier ! ».

Road trip en Espagne

Valérie et sa famille vont bientôt s’installer en province, dans le sud-ouest. D’où cette hâte qu’elle avait de conduire la Classe T. Et surtout de la charger ! Elle, qui adore les voitures, estime que « quand tu dis ‘Mercedes’, tu penses aux cabriolets, aux grandes voitures, mais pas forcément, comme ici aux ludospaces ».

« Une Mercedes familiale et pleine d’astuces utiles, je ne croyais pas que ça existait ! » glisse-t-elle en clin d’oeil. Quelques semaines après sa journée brocante, Valérie a passé quinze jours de vacances en Espagne. Avec sa famille, l’animatrice a vraiment pu mesurer à quel point la Classe T est une voiture maline. « Avec tout notre barda et Monsieur, notre cocker noir, qui se couche et dort à mes pieds, une fois la clim’ mise ! ».

La famille a pu apprécier son habitabilité, son coffre et ses multiples rangements. Le grand coffre de la Classe T a d’ailleurs rappelé à Valérie le coffre géant d’un pickup américain qu’elle a autrefois possédé. « Moi j’aime bien les voitures où tu peux mettre des trucs dedans ; j’aime bien quand tu as de la place ! ».

Finalement, le T de la Classe T pourrait, si on extrapolait, signifier Tourisme et Transport. C’est en fait exactement ce que les ingénieurs Mercedes-Benz avaient imaginé à la fin des années 70 en lançant le premier break « T » Mercedes, ancêtre des breaks Classe E…